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Une bouffée d’oxygène à Notre-Dame-du-Laus

A l’initiative d’Olivier ORNA, fondateur de « Theotokos » site de rencontre chrétien, je fus invité le 7 août dernier à l’occasion de l’université des célibataires chrétiens à jouer mon spectacle devant un public enthousiaste et chaleureux.


A peine suis-je entré en chantant sur scène que les spectateurs enchantés, me découvrent et font silence soudain. De silence, il n’est bientôt plus question. La salle peu à peu s’échauffe, se déride puis laisse éclater son bonheur. Je me suis beaucoup amusé tant le public était réceptif.




Avec un couvre chef, quelques accessoires, un tabouret et un porte manteau, je prends un plaisir immense à me métamorphoser en une farandole de personnages.


Avec la complicité des spectateurs qui donnent libre cours à leur imaginaire, les personnages existent et soudain le miracle opère ! Il est vrai que l’on est à Notre-Dame du-Laus, haut lieu des apparitions mariales, près de Gap, où la Vierge Marie est apparue pendant 50 ans à une petite bergère, Benoîte Rencurel ( 1664-1718 ).



Revenons sur scène. Soudain on est plus au théâtre, paradoxe … du comédien, mais à bord d’un chalutier qui part pour Terre-neuve, dans une cour de caserne chez les paras ou dans un cours de théâtre puis chez une psychologue ou encore dans les milieux bon chic bon genre du 16ème.


A une vitesse folle, les situations cocasses, les jeux de mots, les tournures de langues participent tous du même grand éclat de rire. Les heures passées devant la page blanche, l’écriture millimétrée, ma gestuelle sur le fil du rasoir, les cours de chant, de danse, de mime, mes contrariétés, mes peurs sont aussitôt relégués aux oubliettes et prennent alors tout leur sens. Un seul mot d’ordre : jouer !


A la fin, le kaléidoscope des situations et des personnages s’emballe. Toutes les images se croisent, se mêlent, tous les personnages se répondent, se succèdent, se multiplient et finissent par se mêler dans un grand et joyeux hourvari.

Ma venue à Notre-Dame-du-Laus, m’a permis de ne pas enfouir mon talent et de partager avec les spectateurs un peu de mon bonheur, celui d’entendre une salle rire et sourire. Je ne suis pas resté très longtemps à Notre-Dame-du Laus, j’ai juste fais une apparition.


J’ai pourtant goûté un moment d’éternité !






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